Le musée des sciences naturelles de Houston apportera 35

Deux générations de films Jurassic Park ont ​​prouvé pourquoi ce n'est pas une bonne idée de donner vie aux dinosaures et de les mettre dans les musées. Mais Brian Becker le fait quand même – avec des hologrammes.

Becker a plus de 35 ans d'expérience dans l'industrie du divertissement en direct. En tant que PDG de BASE Xperiential, basé à Houston, sa dernière initiative a été des spectacles d'hologrammes en direct, tels que des concerts avec Maria Callas et Whitney Houston.

Le mois prochain, BASE Xperiential lancera son tout premier spectacle de divertissement éducatif avec le Houston Muesum of Natural Science. «Dinosaur Discoveries: A Holographic Adventure» comprendra une projection laser, une cartographie vidéo et des images holographiques en trois dimensions pour offrir au public l'expérience d'être dans la même pièce qu'un dinosaure de 35 pieds de haut.

L'émission n'est que la première étape de ce que Becker dit être un avenir radieux d'utilisation d'hologrammes pour offrir des expériences éducatives immersives et engageantes.

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Le PDG de Base Xperiential, Brian Becker, pose avec un dinosaure hologramme avant les débuts de l'émission au Houston Museum of Natural Sciences.

Le PDG de Base Xperiential, Brian Becker, pose avec un dinosaure hologramme avant les débuts de l'émission au Houston Museum of Natural Sciences.

Becker a récemment parlé avec le Houston Chronicle du développement de la série avant ses débuts le 18 novembre. L'interview a été modifiée pour plus de clarté et de longueur.

Q : Comment vous êtes-vous intéressé à faire un pari sur l'industrie de l'hologramme ?

R : Il y a environ cinq ans, nous avons commencé à examiner comment la technologie pourrait être introduite dans l'espace de divertissement en direct de différentes manières. Nous avons examiné les effets spéciaux, la réalité virtuelle, la réalité augmentée, tout ce genre de choses. Mais ma carrière a été dans le divertissement en direct - rassembler les gens dans un seul espace pour divertir où vous avez toute cette excitation, par opposition au port de lunettes.

Nous avons eu l'idée d'utiliser des hologrammes pour créer du divertissement sur scène. Nous étions vraiment concentrés sur la musique à l'époque - des interprètes jouant en direct avec un hologramme qui a la voix de l'artiste réel, et un chef d'orchestre les gardant tous sur le même rythme.

Q : Quand est-ce que cela s'est traduit par l'idée de s'associer avec des musées ?

R : Bien sûr, nous avons traversé la pandémie, nous avons donc eu tout le temps de réfléchir à différentes idées et de prouver que nous pouvions créer quelque chose qui était un succès commercial et créatif. Il y avait une variété de contenus que nous pouvions intégrer à cette idée, et l'une des choses sur lesquelles nous nous sommes toujours concentrés était le divertissement éducatif et familial qui pourrait être développé pour les musées.

Q : Qu'est-ce qui vous passionne dans le fait d'apporter des hologrammes dans un espace éducatif en particulier ?

R : Ce sont des sujets vraiment intéressants. Ils sont érudits, ils sont intéressants et ils s'adressent à tous les âges. IMAX a été un bond en avant vraiment formidable, et ces expositions itinérantes que vous voyez qui sortent sont également une reconnaissance que les enfants, en particulier les jeunes enfants, et les familles s'adaptent à mesure que le monde progresse en termes d'interprétation de l'information.

L'époque d'avoir un musée statique avec juste de petites cartes de place expliquant ce que sont les choses a cédé la place à des façons nouvelles et innovantes de présenter des informations éducatives qui sont également divertissantes. Ce que la technologie nous a permis de faire, c'est de le rendre très convaincant, très accessible et très excitant. Et vous apprenez presque par accident. Il y a toutes sortes de choses que vous pouvez faire au lieu de simplement regarder quelque chose.

Q : Comment le musée des sciences naturelles de Houston a-t-il été choisi pour abriter la première exposition d'hologrammes du musée ?

R : Houston est une grande ville, et je ne pense pas que nous qui vivons ici réalisions à quel point nous sommes influents et percutants dans le monde. Et l'une de nos institutions qui a une influence internationale est le Houston Museum of Natural Science. Ils sont innovants et avant-gardistes. Ils prendront des risques intelligents. Ils croient qu'ils devraient être en tête dans leur domaine, et c'est ainsi qu'ils l'ont toujours été. Ils étaient l'un des premiers producteurs de films IMAX. Nous avons rencontré la direction et leur avons fait des démonstrations, et ils ont dit oui, faisons-le. Donc nous en sommes là.

Q : Qu'est-ce qui vous a amené, vous et le Musée des sciences naturelles, à l'idée de faire des dinosaures comme première exposition ?

R : Les dinosaures sont omniprésents. Ils ne se sont jamais démodés. Les gens de tous âges sont presque toujours intéressés par les dinosaures. Il se trouve également que c'est un domaine de recherche et de découverte très actuel. Des changements se sont produits sur l'apparence des dinosaures, leur comportement et leur relation avec les oiseaux. Donc, c'était un bon choix.

Q : Qu'est-ce que le public pourra voir dans le cadre de l'émission ?

R : Ils vont voir une histoire avec des personnages archéologues. Il va vous faire découvrir les dernières découvertes scientifiques et le démontrer là-haut pendant que vous le regardez. C'est comme si vous faisiez partie de l'équipe qui en parlait, en discutait et était exposée à ces découvertes.

Q : Comment s'est passé le processus de développement de la série ?

R : Lorsque vous produisez une émission comme celle-ci, c'est comme n'importe quelle autre production. Vous devez avoir un script. Nous composons notre propre musique. Tout cela rentre dedans. Mais (l'imagerie générée par ordinateur) est vraiment là où se trouve la sauce secrète. La création (imagerie générée par ordinateur) et le mappage de projection qui peuvent également créer des hologrammes sur scène, c'est là que ça devient passionnant.

Q : Comment ça marche ?

R : Nous avons développé un système spécial appelé HoloTheater, qui comporte six projecteurs et un canevas de projection (un type de tissu utilisé comme écran ou toile de fond) presque de la taille de l'écran IMAX lui-même avec des espaces de projection de chaque côté. Ainsi, nous fournirons environ 150 degrés d'expérience immersive au public assis sur les deux côtés et à l'avant.

Q : Cette configuration peut-elle être utilisée pour de futures émissions d'hologrammes sur différents sujets ?

R : L'appareil peut être utilisé pour tout. C'est juste une question de bien tourner les lentilles. C'est un système très adaptable. Il peut également être chargé et déchargé en 25 minutes environ, ce qui signifie que nous pouvons résider dans ce lieu en même temps que des films IMAX sont projetés. Au lieu d'avoir à choisir ce qu'ils veulent faire, le musée dispose désormais d'une flexibilité totale – ils peuvent faire des films IMAX, ils peuvent faire une série de conférences ou ils peuvent charger la projection.

Q : Quelle est la prochaine étape pour BASE Xperiential ?

R : La première chose que nous voulons voir se produire, c'est que nous aimerions être dans autant d'endroits que possible au cours des cinq prochaines années. C'est ce qui est intéressant à ce sujet – ce n'est pas limité par les frontières nationales ou par la langue ou par le contenu.

La deuxième chose est que je suis très fasciné par les aspects de tournée et de divertissement immersif. Au lieu d'aller au théâtre et de voir un concert - aussi immersif et merveilleux soit-il - j'imagine que nous pourrions entrer dans des espaces de 10 000 à 20 000 pieds carrés et ajouter une musique incroyable sur laquelle vous pouvez danser et vous amuser, avec performances holographiques de chacun de ces artistes, comme un festival de musique.

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